Comment le stress affecte-t-il le corps ?
"Le stress tue", entend-on. Le stress nuit à notre santé, c’est un fait. Non traité, il affecte la capacité du corps à réguler l'inflammation. Sur la longueur, cela peut favoriser le développement de maladies cardiaques, d'asthme, de troubles digestifs et cutanés, entre autres. On sait également qu'un stress prolongé affaiblit notre immunité et nous rend vulnérables aux infections fréquentes, aux allergies et à la fatigue, pour ne nommer que quelques “désagréments”.
Ainsi, le stress psychologique, car c’est celui auquel nous sommes soumis (ou plutôt auquel nous nous soumettons !) la plupart du temps ne tue pas brusquement, mais à petit feu. Graduellement, il tue notre joie de vivre et notre capacité à nous investir pleinement dans tous les aspects de notre vie. Mais quelle en est la cause ? Se pourrait-il qu’il existe une cause profonde à ce stress des temps modernes ? Une cause qui l'emporterait sur toutes les autres, que nous pourrions cibler pour obtenir un soulagement plus rapide ?
D'où vient le stress ?
Du point de vue de la médecine holistique (qui prend en compte tout l'être, corps, coeur, esprit), telle la medicine ayurvédique ou chinoise, il est impossible d’éliminer un problème sans en connaître sa cause première. Pourtant, la cause première du stress est rarement évoquée, peut-être parce que mal comprise. Pour la plupart d'entre nous, être stressé.e c’est être submergé.e de travail, avoir des conflits relationnels ou des problèmes financiers, qui s’accompagnent souvent de douleurs musculaires, de maux de tête ou d'insomnie. Ceci dit, nous sommes encore là dans le domaine des symptômes, qui pourront (et devront !) être soulagés. Apprendre à mieux respirer ou se faire masser régulièrement sera grandement utile, ainsi qu’apprendre à prioriser ou à communiquer clairement, par exemple.
Mais il existe une cause plus profonde du stress psychologique. Quelle est-elle ?
En un mot : RÉSISTER
Résister à ce qui arrive.
Résister à ce qui est, ici et maintenant.
Résister à la vie telle qu’elle se présente à nous.
Essayez de contrôler la vie, est-ce possible ?
Non. Tout ce qui se passe en dehors de soi est, par définition, hors de notre contrôle. Penser que l’on puisse contrôler les événements où les gens qui nous entourent est illusoire. S’atteler à cette tâche ne peut que mener à l’épuisement, la déception, la frustration, la colère…bref au stress. Cependant, beaucoup essayent, souvent au prix de leur santé.
Comme le dit si simplement Eckhart Tolle :
C’est vouloir que les choses soient autres que ce qu’elles sont. Ha. Une situation présente par définition ne peut pas ne pas exister. Elle existe déjà.
A partir de là deux choix sont possibles: dire oui (accepter), ou dire non (résister).
Oui ou non : deux énergies très différentes
Dire non à ce qui est, c’est nourrir la croyance que quelque chose ne devrait pas être, ne peut pas être. L'énergie du "non" est rigide et contractée. Avec le temps trop de “non” entrave en nous la circulation de l'oxygène et de la force vitale. Le “non” chronique mène au stress chronique. Il nous affaiblit et nous coupe du vivant, qui est lui fluide et en évolution perpétuelle.
Dire oui à ce qui est, même si ce n’est pas toujours facile, nous amène dans un tout autre état. L’énergie du oui est souple et expansive. Elle favorise la bonne circulation, du sang, des idées, des émotions. Au fil du temps, le “oui” génère un état d'harmonie avec le vivant et le sentiment d'être porté.e par celui-ci. De cet état découle naturellement plus d’énergie, de bien-être physique, émotionnel, spirituel.
À noter :
Certaines situations sont particulièrement difficiles ou douloureuses. Leur dire oui ne veut pas dire s'y soumettre ou les approuver. Loin de là ! Dire oui est une étape (importante) sur un parcours qui en contient des tas. Cela dit, c'est ce oui initial qui, en invitant à plus de lâcher-prise, favorisera l'émergence de nouvelles intuitions pour guider vos décisions ultérieures, et faire évoluer la situation désagréable dans une direction harmonieuse.
Bonne route,
Sylvie