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“Just take a deep breath…” (or three)
Maybe you’ve received this advice from a well-meaning friend, teacher, or therapist, when you felt anxious. Mindful breathing is a powerful tool to regulate the nervous system and calm the mind. But in my experience it is not the most efficient approach to address high anxiety. To understand why, let’s look at the energetic presentation of anxiety.
Anxiety, an ayurvedic perspective
Ayurveda identifies 20 qualities, or gunas, that are present everywhere in the physical world, including ourselves. Through this lens, the emotion of anxiety has a cold, light, mobile, subtle energy. Those qualities translate, among other things, into shallow, rapid, and uneven breathing. Attempting to focus on the breath when it’s in that state will only reflect back and even magnify to the anxious person how anxious they are feeling! It’s a no win. As far as suggesting to that person that they take a deep breath, in other words go from shallow and irregular to smooth and deep breathing, in a snap, amounts to telling them to “just relax”, when they’re feeling anything but! It does not work. To use a physical analogy, just as it is best to avoid stretching a stiff muscle in one swift move, lest it tightens up even more, or tears, it is best to avoid deepening a short and shallow breath abruptly, lest it becomes strained.
Away from the subtle, towards the tangible
In a state of anxiety, initially at least, it is preferable to shift one’s focus away from the breath, and towards the physical body. In the classical eight-limbed system of yoga, conditioning the physical body (with the practice of the asanas) precedes working with the subtle body, to which the breath pertains. There is much wisdom to this order. Subtle work can only be done efficiently within a solid container. That’s why when dealing with high anxiety, it is best to anchor one’s attention in our physical body, which is dense, stable, tangible. Those are the qualities we need to calm anxiety.
The heaviness of bones.
The clear contrast between a muscle contracting, then relaxing,
The solidity of two feet firmly planted on the ground.
Those are sensations the anxious mind can grasp, and gradually relax into, more so than with the ever moving, invisible breath. Once the anxious energy has been coaxed and appeased via the physical, more subtle work can be done with the breath to further regulate the nervous system, and cultivate calmness on a daily basis.
If you need help to manage, or even heal your anxiety, do not hesitate to reach out.
Take good care,
Sylvie
« Prenez une grande respiration… » (ou trois)
Peut-être avez-vous reçu ce conseil d'un/e ami/e, enseignant/e, ou thérapeute bien intentionné/e, lorsque vous vous êtes senti anxieuse. Respirer consciemment est un outil puissant pour réguler son système nerveux et calmer l'esprit. Mais d'après mon expérience, ce n'est pas l'approche la plus efficace pour gérer une forte anxiété. Pour comprendre pourquoi, jetons un coup d'œil à la présentation énergétique de l'anxiété.
L’anxiété, une perspective ayurvédique
L’ayurveda identifie 20 qualités, ou gunas, présentes dans le monde physique, y compris nous-mêmes. Vue à travers ce prisme, l'énergie de l'anxiété est froide, légère, mobile, subtile. Ces qualités se traduisent entre autres par une respiration superficielle, rapide et inégale. Tenter de se concentrer sur sa respiration lorsqu'elle est dans cet état ne fera que refléter, et même amplifier à la personne anxieuse à quel point elle se sent anxieuse! C’est perdu d’avance. Quand à lui suggérer de prendre une grande respiration, en d'autres mots de passer d'une respiration superficielle et irrégulière à une respiration douce et profonde, en un clin d'œil, revient à lui dire de « juste se détendre », alors qu'elle est tout sauf détendue. Ça ne marche pas. Pour utiliser une analogie physique, tout comme il est préférable de ne pas étirer un muscle raide en un mouvement rapide, au risque qu'il ne se contracte encore plus ou ne se déchire, il est préférable de ne pas approfondir brusquement sa respiration lorsqu’elle est superficielle, au risque qu'elle ne se crispe.
Loin du subtil, vers le tangible
Durant un épisode de grande anxiété, il est préférable, initialement, de détourner l'attention de sa respiration vers le corps physique. Dans le système classique du yoga, conditionner le corps physique (avec les postures, ou asanas) précède le travail sur le corps subtil, auquel la respiration appartient. Il y a beaucoup de sagesse dans cet ordre. Un travail subtil, ou énergétique, ne peut s’accomplir efficacement que dans un contenant solide. C'est pourquoi face à une forte anxiété il vaut mieux ancrer son attention dans le corps physique, qui est dense, stable, tangible. Ces qualités sont nécessaires pour calmer l'anxiété.
La lourdeur des os.
Le contraste net entre un muscle qui se contracte, puis se relâche.
La solidité de ses deux pieds fermement plantés au sol.
Ce sont la des sensations que l’esprit anxieux pourra saisir, dans lesquelles il pourra se détendre progressivement, bien plus facilement que dans la sensation d’un souffle invisible, en mouvement constant. Une fois l'énergie anxieuse apaisée, et canalisée via le physique, un travail plus subtil de respiration peut commencer, pour réguler davantage le système nerveux et cultiver un état de calme profond au quotidien.
Si vous avez besoin d'aide pour gérer, voire guérir votre anxiété, n'hésitez pas à me contacter ici.
Prenez soin de vous,
Sylvie